La loi du plus fort

THIONVILLE - ASCA WITTELSHEIM : 19-28. - Gymnase J.P. Adams. Mi-temps : 11-11. 200 spectateurs. Arbitres : MM. Bourgeois et Millot (Franche-Comté).
Thionville : K. Sakhri (60e, 12 arrêts) et Krettnich dans les buts ; Bronnimann 0/2, Pascutoi 4/9, Aly-Said 4/7 (dt 3/4 pen.), Bapst 2/5, Boutiali 1/5, Roch-Vilato 1/2, Faber 0/4, Leroy 7/12 (dt 1/1 pen.), Hubsch 0/1.
ASCA Wittelsheim : Hoffer (60e, 21 arrêts dt 1/4 pen.) et Piotrowski (0/1 pen.) dans les buts ; Bokr 4/8 (dt 3/3 pen.), Bertrand 4/8, Herbrecht 4/5, Feist 1/2, Costar, Simonet 1/1, Makijonko 6/13, Schneider 7/9, Sauter, F. Battmann 1/1.

Les Thionvillois, privés de leur pivot Thomas Moizan, amputé d'une jambe samedi, ont tout de même choisi de jouer. Pour Tom. De fait, Thionville joue avec une motivation décuplée, notamment en défense. Bokr et Makijonko ont d'emblée placé Wittelsheim sur orbite mais Boutiali montre comment il faut s'y prendre pour battre Hoffer. Dans son but, le gardien alsacien décourage les meilleures volontés par son talent. Mais Thionville persiste et prend même la marque par Leroy (5-4 à la 13e). Le bras de fer est superbe alors entre une équipe aux multiples possibilités qui pour l'heure s'appuie sur le bras de Makijonko et des Thionvillois décidés à s'en sortir. Pascutoi démarque Roch, Leroy fait le break (8-6). Puis au pivot, Leroy réussit un coup de génie (9-7). Aly lobe même Hoffer (10-7). Mais une stricte sur Boutiali très actif est une clé pour les Alsaciens qui recollent. A la mi-temps, tout est à refaire (11-11). Thionville à l'énergie, avec le coeur et les tripes, a joué au-dessus de ses moyens. En face, Jean-Paul Billig fait tourner son effectif. Bertrand sur son talent et sa distribution fait la différence, le banc fera le reste. Et dans son but, Hoffer multiplie les arrêts de classe. Thionville lâche petit à petit (17-14 à la 40e), 20-16 un peu plus tard quand Hoffer sort un pénalty d'Aly. Kinné joue quelques coups tactiques avec plus ou moins de bonheur. Hoffer décourage tout le monde. Thionville défend haut, en 3-3. Rien n'y fait. Hoffer met le pied, la main, la classe. Bertrand lui trouve à tous coups ses pivots. Le jeu de Wittelsheim est riche. La messe est dite.

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