RetourWittelsheim s'est facilement défait d'Epinal hier après-midi (16-26).
ASPTT EPINAL - ASCA WITTELSHEIM 16-26. Palais des sports. Mi-temps 8-12. Arbitrage de MM. Bounouara et Sami. 500 spectateurs environ.
Epinal : Pierrat 5 (dont 1 penalty), Niogret 4, Kahlfi 2, Harbil 2, Dahmane 1, Mathieu 1, B. Kordi 1. Simon (1re à 30e) puis Jochim (31e à 60e) dans les buts. Wittelsheim : Sauter 6, Makijonko 4, Simonet 4, Herbrecht 4 (dont 1 penalty), Bokr 3 (dont 1 penalty), Feist 3, Bertrand 1, Costa 1. Hoffer (1re à 60e) dans les buts. Carton rouge : Battmann (9e).
Entre Epinal, actuellement dans une mauvaise passe au plus haut niveau de la pyramide régionale, et Wittelsheim, rompu depuis bien longtemps aux joutes nationales, le suspense n'aura pas duré bien longtemps, hier à l'occasion d'un 64e de finale de Coupe de France aussi déséquilibré sur le terrain qu'il l'apparaissait sur le papier (16-26). En dépit de certaines bonnes séquences et d'une vaillance longtemps irréprochable, Epinal aura ainsi pu mesurer les progrès qu'il lui reste à accomplir pour pouvoir rivaliser avec une formation du calibre de Wittelsheim. Des Alsaciens, jamais réellement en danger, ont eu l'immense mérite de ne pas sous-estimer leurs juvéniles adversaires. Pendant quelques minutes, les handballeurs de la cité des images avaient pu entretenir l'illusion. Une bonne entrée en matière de Simon et des Alsaciens tardant à entrer dans le vif du sujet, il n'en fallut pas plus pour que Mathieu et Pierrat ne permettent à Epinal de prendre le départ idéal (2-0, 2e). Sentant le danger et plus en rythme, Wittelsheim revenait à hauteur de son vis-à-vis avant de prendre plus confortablement ses aises (4-6, 15e), en dépit de l'expulsion définitive de Battmann pour brutalité excessive. Trop timides et avec un Bouchaïd Kordi dans un mauvais jour, les postiers spinaliens étaient bien trop inefficaces sur attaques placées pour soutenir la comparaison. A défaut de briller, Wittelsheim imposait son potentiel athlétique et regagnait les vestiaires avec quatre longueurs d'avance (8-12). Au retour des vestiaires, Epinal trouvait toujours aussi peu de solutions pour déstabiliser la défense visiteuse. Mais les Alsaciens, moins rigoureux sur le plan offensif, ne pouvaient en profiter pour prendre définitivement le large (8-13). Avec une défense plus haute et en profitant de deux minutes infligées à Sauter, Epinal parvenait à relancer l'intérêt de la partie sous l'impulsion de Pierrat et Niogret (12-15, 42e). Mais Jean-Michel Bertrand et ses camarades avaient vite raison de cette rébellion locale. Payant cash et au prix fort cette défense à haut risque et visiblement atteints sur le plan physique, les Spinaliens connaissaient ensuite un terrible passage à vide. Wittelsheim accumulait les contre-attaques et inscrivaient six buts sans en rendre un seul (12-21, 48e). La fin de partie donnait lieu à de nombreuses imprécisions, Epinal s'incliant finalement de dix unités face à un rival alsacien qui n'a jamais tremblé.