L'ASCA fait de la résistance
L'ASCA Wittelsheim a fait douter l'US Ivry jusqu'au bout, hier soir
en 16es de finale de la Coupe de France, avant de s'incliner de trois buts (20-23).
Les joueurs de l'ASCA Wittelsheim (N1) savaient qu'ils
n'auraient pas la partie facile, hier soir en 16es de finale de la Coupe de France, face
à une US Ivry (D1) qui occupe la 4e place - en raison d'un goal-average défavorable par
rapport au Paris SG - parmi l'élite. Mais, les Haut-Rhinois ont joué le tout pour le
tout et ont réussi à faire douter leurs vis-à-vis jusqu'à quelques minutes du coup de
sifflet final avant de s'incliner de trois buts (20-23). Ils sont, certes, éliminés de
la Coupe de France mais ils n'ont pas à rougir de leur prestation.
Quatre buts d'avance
Les mineurs, privés de Gregor Makijonko, toujours blessé à une main, n'ont rien à
perdre. Ils jouent sans complexe et ne marquent pas la moindre hésitation face aux
imposants gabarits adverses, que ce soit les Cubains Urios et Yant ou encore le Danois
Paulsen, un temps mis en difficulté. Jean-Michel Bertrand et ses partenaires renouent
avec leurs bonnes habitudes, celles qui consistent à hausser leur niveau de jeu d'un cran
dès lors qu'ils affrontent une équipe a priori plus forte que la leur. Ils s'appuient
avant tout sur une défense qui a déjà fait ses preuves et qui, une nouvelle fois, leur
permet de mener les débats à leur guise. Bertrand Hoffer, notamment, se montre à son
avantage, réalisant quelques arrêts déterminants. Dans ces conditions, les Alsaciens,
après avoir le score, n'ont aucun mal à garder les commandes. A la faveur d'un cinglant
5-0, ils augmentent progressivement leur avance (2-2 à la 5e, 6-2 à la 12e) qui
culminera à quatre longueurs au cours de ces trente minutes initiales. En face, les
Parisiens, qui ne marquent aucun but durant dix minutes, sont incapables de poser leur jeu
et donc d'inverser la tendance, d'autant que Marc-Olivier Albertini, à l'inverse de
Bertrand Hoffer, ne se présente pas sous son meilleur jour. Ils restent à la traîne et
atteignent la pause avec deux buts de retard (13-11).
Tout près
Au retour des vestaires, les protégés de l'entraîneur Jean-Paul Billig ne peuvent
éviter le retour des Parisiens qui, à chaque fois distancés, reviennent à leur hauteur
à six reprises (13-13 à la 34e, 14-14 à la 35e, 15-15 à la 37e, 18-18 à la 45e, 19-19
à la 49e et 20-20 à la 52e). Les Haut-Rhinois ne s'avouent pas battus pour autant. Mais
ils ont de plus en plus de mal à trouver les positions de tir adéquates. Ils trébuchent
face à Nicolas Potteau, plus efficace que son prédécesseur, et, surtout, ils accumulent
les pertes de balle. Moins sûrs d'eux, sentant que la victoire, malgré toute leur bonne
volonté et tous leurs efforts, est en train de leur échapper, ils perdent du terrain au
cours des dix dernières minutes. Les troupes de Daniel Hager, qui n'en demandaient pas
tant, profitent de la moindre faille et parviennent à s'adjuger leur billet pour le tour
suivant de la Coupe de France (20-23). Les joueurs de l'ASCA Wittelsheim, eux, peuvent
avoir bien des regrets. Ils sont vraiment passés tout près de l'exploit.
