Nationale I

Le pire, puis le meilleur

A côté du sujet durant une mi-temps, L'ASCA a su faire la différence en seconde période grâce à une défense enfin agressive et solidaire et à un Jérôme Piotrowski irréprochable dans les buts.

ASCA Wittelsheim : 26, Folschviller : 20

L'ASCA 99/2000 est vraiment l'équipe de tous les paradoxes. D'abord, elle ne perd plus à l'extérieur, elle qui, dans le passé, ne gagnait que très épisodiquement loin de ses bases. Puis, elle se met à perdre à domicile où, jusqu'ici, elle ne cédait qu'un minimum de points. Enfin, voilà qu'elle réussit à renverser une situation compromise alors que deux de ses éléments de base sont sur la touche. Comprenne qui pourra!
Nous voilà donc à 11 - 14 à la mi-temps, hier à Wittelsheim. Le public est en train de revivre le cauchemar des deux précédents matches perdus à domicile. Dans les vestiaires, Jean-Paul Billig a piqué une belle colère. Les effets sont immédiats. Sans Hoffer (une 1ère mi-temps très moyenne) et Bokr (avec une ligne de «stats» presque transparente), laissés sur la touche, l'ASCA montre son vrai visage.
Jérôme Piotrowski, en 5', effectue plus d'arrêts que les trois autres gardiens réunis ; la défense wittelsheimoise manifeste (enfin!) agressivité et solidarité et, sur les contres, l'efficacité revient. Avec notamment un (presque) sans faute des ailiers (quelle belle surprise) à l'image d'un exceptionnel Alexandre Herbrecht. Bilan : L'ASCA inflige un inattendu 13-2 à son adversaire k.-o. debout, à l'image de son buteur Diallo aussi terne (0 sur 6 sans les penalties) qu'efficace auparavant (3 sur 4).
De 12-15 (34e), le score est passé à 25-17 (55e) et les Wittelsheimois renouent, enfin, avec la victoire devant leur public. Qui, lui, oublia du coup, une 1ère mi-temps difficile où les Lorrains firent la course en tête et où l'ASCA manifestait son visage des mauvais jours.
Heureusement, Piotrowski entra en action au bon moment et cette seconde période réussie peut donner quelques espoirs aux Wittelsheimois avant la venue du SLUC Nancy, le leader, dès dimanche.

Jean-Paul Gitta

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