L'ASCA Championne de France de Nationale 1

Un titre de champion de France de N1, l'accession en D2, 22 victoires en 28 rencontres de championnat, un succès en Coupe d'Alsace, une victoire en Coupe du Haut-Rhin : le palmarès 2000/2001 de notre équipe fanion est, tout simplement, historique. Une belle récompense pour tous ceux, nombreux, qui ont oeuvré, certains dans l'ombre, à cette réussite. Retour en arrière sur une saison inoubliable.

Edito
de Patrice COSTA (Président)

Il aura fallu attendre treize longues années pour voir l'ASCA Handball connaître à nouveau, les délices procurés par un titre qui la propulse en deuxième division du championnat de France. Mais si les aînés, lors de la saison 1987/1988 avaient du passer par l'épreuve des barrages, en revanche l'ASCA Handball version 2000/2001 y accède directement, Que dire de cette équipe qui aura gagné cette saison la coupe du Haut Rhin, la coupe d'Alsace, l'accession en D2 et le titre de Champion de France de Nationale 1, tout simplement qu'elle a été magnifique de talent et d'humilité car ses acteurs auront su conjuguer avec brio qualités techniques et vertus morales. Que tous ces joueurs soient remerciés pour la saison exemplaire qu'ils viennent de produire ainsi que pour le bonheur qu'ils ont été capables d'offrir tour au long de la saison à un public nombreux, enthousiaste et connaisseur. Cette saison restera à jamais historique pour l'ASCA Handball car elle s'inscrit dans la philosophie édictée par nos pères depuis l'origine du club en 1947, Déterminés nous étions, ambitieux nous sommes à présents devenus. Pour peu que notre message soit perçu à sa vraie mesure par tous les acteurs impliqués dans la vie associative, gageons alors que l'avenir nous fera connaître encore beaucoup de joies.

L'équipe de l'ASCA Wittelsheim 2000/2001 - Championne de France de Nationale 1

De gauche à droite : debout :
Jean-Marie GROTZINGER (dirigeant), Thomas BOKR, Radek MOTLIK, Julien COSTA,
Grégor MAKIJONKO, David SCHNEIDER, Jean-Paul BILLIG (entraîneur)
accroupis :
Dan SIMONET, Jérôme PIOTROWSKI, Ludovic PAPROTA, Jonathan SIMONET,
Alexandre HERBRECHT, Gilles SAUTER, Jiri PIROCH.

Un triplé déterminant...

Après l'épisode Tchoumak, vite oublié avec la signature de Radek Motlik, le championnat démarre avec trois confrontations «tests». «Nos ambitions, cette saison ? Je pourrai vous en dire plus à l'issue des trois premiers matches. Nous affronterons, en effet, trois équipes qui, l'an passé, nous avaient battus.» Jean-Paul Billig attendait donc avec impatience cette entrée en matière.

Une victoire à Belfort (23-27) - grâce à une superbe seconde mi-temps avec Piotrowski (9 arrêts en 30') et Makijonko (5 buts) en vue - une autre sur Grenoble St.Martin d'Hères (25-21) - un succès pas si facile obtenu grâce aux 12 arrêts de Motlik et aux 13 buts du tandem Bokr-Schneider - et un exploit à la Robertsau (19-30 !) - nous y reviendrons - constitueront le départ idéal. Ça y est : on pouvait parler de montée en D2 !

Coup de tonnerre à la "Rob"...

Ce samedi 30 septembre 2000 restera gravé dans les annales de l'ASCA. Qui aurait osé imaginer un tel carton dans le fief d'un autre prétendant à la montée ? En tout cas, notre équipe réussit le match parfait et infligea à la Robertsau une véritable punition. Commentaires de Jean Paul Billig au lendemain de ce triomphe : «Ce dont je suis le plus satisfait ? L'équipe a fait preuve d'un bon esprit de groupe, tout le monde se bat à l'unisson et on retrouve cet état d'esprit qui faisait notre force dans le passé et qui avait disparu ces dernières années.»

Six sur six

Ces trois victoires initiales seront suivies d'un autre triplé. A domicile, Chateauneuf sera défait (23-19), tout comme Caviqal Nice (22-24) sur la Côte d'Azur. Deux succès acquis dans la difficulté mais qui feront dire à JPB : «C'est le propre d'une grande équipe que de gagner, même quand elle ne joue pas bien.»
Quant à la 3e de ces trois nouvelles victoires, elle fut obtenue contre Folschviller (28-20) grâce à une seconde mi-temps de "haut vol" alors que la première avait été plutôt ratée. Jean-Paul Billig conservait sérénité et optirnisme : «Ce succès a été plus long que prévu à se dessiner. Mais, finalement, notre tactique, les faire courir, s'est avérée payante puisque dans les vingt dernières minutes de la seconde rni-temps nous sommes parvenus à nos fins.»

Deux nuls consécutifs

Après ces six succès de rang arrive, le 28 octobre, un nouveau test de choix. Notre équipe se déplace à Montélimar qui présente le même bilan. Ce choc au sommet tiendra ses promesses et se terminera sur un verdict de parité (19 - 19). A I'ASCA, on était partagé entre la satisfaction d'avoir arraché le nul alors que Montélimar menait 11 - 8 au repos et la déception d'avoir raté le coche en fin de partie (notre équipe avait été en tête à 18 - 19 et, surtout, Gregor Makijonko ratait le penalty de la victoire à 3" du coup de sifflet final). «Quand on manque réalisme, la malchance s'en mêle ! » commentera, réaliste (ou philosophe ?) Jean-Paul Billig.

Scénario inverse, huit jours plus tard à Valence. Où Kuhn, l'Alsacien des « Sudistes » rate, à la fin, le penalty qui aurait fait chuter l'ASCA pour la première fois de la saison ( (22 - 22). Les 13 buts du tandem Bokr-Makijonko ont évité le pire à notre équipe qui menait encore 16 - 21 à 8' de la fin (!) pour ne plus marquer qu'un seul but dans un final totalement raté.

Un festival offensif puis un exploit

La venue de Lyon-Caluire, avec une équipe incomplet sera l'occasion pour notre équipe de signer un festival offensif (41 - 22) auquel prendront part tous nos joueur, notamment Alex Herbrecht (6 buts), Gilles Sauter (7) et Jiri Piroch (5). Le déplacement à Saint-Raphaël avait été préparé de la meilleure manière.

Dans le Var, l'ASCA réalisera le match parfait, obtenant une victoire (19 - 24) qui la plaçait en position idéale. AIors que le score était encore nul à un quart d'heure de la fin (16 - 16), notre équipe, sous la conduite d'un super Radek Motlik (17 arrêts), s'imposera sur des contres meurtriers de Gilles Sauter et David Schneider malgré l'absence en 2e mi-temps de son arrière Bokr (3 fois 2 min). Alex Herbrecht (6 buts) et Jiri Piroch joueront également un rôle important dans ce succès que l'on peut qualifier de capital.

Faux pas à Thionville

On avait pensé que la fin du cycle aller allait ressembler à un long fleuve tranquille. Erreur. Après un succès sans problème sur l'ASPTT Nancy (28 - 20), l'ASCA concédait, à Thionville, sa première défaite de la saison (26 - 20). Un revers finalement sans conséquence mais qui constituait un premier coup d'arrêt dans la belle série de notre équipe. Huit jours plus tard, l'ASCA battait Dijon (26 - 21) et terminait ce cycle aller avec un bilan somme toute exceptionnel : 13 matches, 10 victoires, 2 nuls, 1 défaite.

Reprise réussie

L'an 2001 débutait fort bien pour notre équipe. Avec une indiscutable victoire sur Belfort (30 - 22) dans un choc suivi par un nombreux public. « Une classe d'écart. Les Belfortains n'ont jamais pu faire illusion passant collectivement à côté d'un match à sens unique ! » Ce commentaire, paru dans « L'Est Républicain », dit tout. L'ASCA effectua un véritable cavalier seul avec comme figure de proue Radek Moilik (22 arrêts) et Jiri Piroch, talentueux maître à jouer.

Dans la foulée de ce succès, l'équipe de Jean-Paul Billig s'en allait signer sa plus nette victoire de la saison à l'extérieur, « atomisant » Grenoble St-Martin d'Hères (16 - 30). Une 12e victoire qui consolidait notre fauteuil de leader...

Echec à domicile

Ambiance des grandes occasions à l'occasion du derby alsacien retour. Face à une équipe de la « Rob » toujours aussi agressive (trop, quelquefois) sur le plan défensif, l'ASCA échoua pour la première fois à domicile. Un moindre mal puisqu'un nul (19 - 19) sanctionna un match que notre équipe aurait pu perdre sans quelques exploits de Jérôme Piotrowski en fin de partie. Dix « face à face » ratés en 1 ère mi-temps, un seul but de Thomas Bokr sur action de jeu, Gregor Makijonko disqualifié à la 54e : ce n'était pas le meilleur jour pour l'ASCA. « Dans un match aussi musclé n'importe quelle erreur se paye chère. Nous avons raté trop d'immanquables qui, en début de seconde période, auraient dû nous permettre de tuer le match » regrettera Jean-Paul Billig. Thomas Bokr, lui, demeurait serein : « Si les arbitres avaient mieux sanctionné l'agressivité souvent excessive des Strasbourgeois, nous l'aurions emporté. Mais, ce nul ne change rien. Je reste optimiste. On va monter en D2 ! »

Une belle soirée

Dans la foulée de ce premier demi-échec on craignait le pire pour le déplacement à Chateauneuf-les-Martigues. Finalement, ce fut une soirée doublement positive. D'abord, l'ASCA signa un nouveau succès (23 - 30) et, surtout, Saint-Raphaël s'inclinait à Belfort. La première place était consolidée. Pourtant, avant de s'imposer, notre équipe connut quelques problèmes puisqu'elle vit sa belle avance (13 - 19, 35e) réduite à néant en 10' (19 - 19). Ce sont les jeunes Alex Herbrecht et Ludovic Paprota qui (re)mettront l'ASCA dans le bon sens. Avec une belle victoire à la clé. « Notre sortie ratée contre la Robertsau a servi de leçon. Une fois de plus, nous avons fait la différence grâce à notre physique. » commentera « JPB ».

Six sur six

Avant le grand choc contre Saint-Raphaël, prévu le 28 avril, il restait cinq rendez-vous. « Cinq matches qu'il faut gagner pour bien préparer cette rencontre décisive » affirmait notre coach au retour de Chateauneuf. Objectif atteint. L'ASCA battait tour à tour le Cavigal de Nice (26 - 18), s'imposait à Folschviller (20 - 34), infligeait deux nettes défaites à Montélimar (27 - 21) et Valence (35 - 27) qui l'avaient tenue en échec à l'aller et, enfin, l'emportait à Lyon-Caluire (21 - 28). Avec 18 victoires en 22 matches, notre équipe était prête pour la grand choc.

Un match clef : ASCA contre SAINT-RAPHAËL  Il n'y avait plus une place de libre dans une salle Mermoz bien trop petite lors de ce fameux choc tant attendu. Après avoir pris un bon départ, notre équipe faiblit au point de se trouver menée de cinq buts au repos (7 - 12) puis de six buts à la reprise (8 - 14). L'inquiétude avait gagné tous nos supporters, y compris l'ami Jean-François Hardy à la voix de moins en moins assurée au micro. Mais, il faut croire que notre équipe a le chic de se retrouver alors que tout semble perdu. l'efficacité retrouvée de Thomas Bokr et des ailiers, les exploits de Jérôme Piotrowski dans les buts seront à l'origine d'un superbe K.-O. qui mettra la salle wittelsheimoise en ébullition. Finalement, l'ASCA s'imposait 24 - 22 et Jean-Paul Billig pouvait parler de... D2 : « Oui, je pense que nous avons les moyens et le potentiel pour durer à ce niveau. » Le coach en profitait pour rappeler qu'il misait sur les jeunes : « Continuer à recruter des Tchèques serait une solution de facilité. Il faut que les jeunes du club, qui sont bons, sentent qu'ils peuvent avoir une place dans notre équipe fanion. Sinon, notre politique de jeunes n'aurait pas de sens. »

La 3e mi-temps d'une rencontre capitale

Ce samedi 28 avril 2001, l'ASCA (1ère) recoit Saint-Raphaël (2e) : c'est le match clef de la saison. Apès avoir été menée de 5 buts à la pause (7 à 12), puis même de 6, l'ASCA l'emporte finalement 24 à 22 et prend une sérieuse option pour la première place de la poule.

Contre Saint-Raphaël, c'était la première fois que je voyais de tels supporters. lls nous ont bien aidés. (Grégor, capitaine de l'équipe)

Tous pour un, un pour tous. "Au match retour contre Saint-Raphaël, c'est la solidarité qui nous a permis de refaire le retard" (Julien) "Le groupe est resté soudé du début à la fin (Gilles)... et bourré" (précision de Pett). Solidarité sur le terrain, et après le terrain donc.

Ce samedi 28 avril 2001, les joueurs sont accueillis, chose qu'on n'a jamais vue, par ovation à leur entrée à l'Orée du Bois.

Au bout du rouleau

Il restait, alors, trois rencontres et une victoire suffisait pour être définitivement en D2. Ce succès, l'ASCA le ratait chez l'ASPTT Nancy en concédant une inattendue défaite (26 - 25), la seconde de la saison. «Un non-match !» commentera un Jean-Paul Billig indiscutablement déçu. Finalement, ce succès indispensable, notre équipe l'obtenait à domicile contre Thionville (25 - 21). Mais, une victoire sans gloire qui confirmait que I'ASCA commençait à être au bout du rouleau. La dernière sortie à Dijon - avec un nul (25 - 25) chez la lanterne rouge (!) - était du même tonneau. Il était temps que la saison se termine.

Malgré cela, notre équipe réussissait tout de même à trouver les ressources pour battre à deux reprises Conflans Ste-Honorine et décrocher ainsi le titre de :

  Champion de France de N1
Bravo les gars !

La réception à la Mairie de WITTELSHEIM

ASCA Handball : année his-to-rique !

22 victoires après 28 rencontres, des titres à la pelle, dont celui de champion de France : la saison 2000/2001 appartient déjà à l'histoire du handball wittelsheimois.

Ils étaient tous présents pour cette petite fête sportive qui s'est déroulée dans la salle du conseil municipal, et c'est le maire Denis Riesemann qui a accueilli l'ASCA-hand, en présence des adjoints au maire, du conseiller général Charles Wilhelm, du maire honoraire René Arnold, du président général de l'ASCA Jacques Hardy, du président d'honneur de l'ASCA hand, Jean-François Hardy et tous les amis sportifs du club.

Le maire a félicité les joueurs et le club avec un grand bravo en mettant l'accent sur cette victoire historique de l'ASCA Wittelsheim Handball et que le club peut, pour la nouvelle saison 2001/2002, compter sur la continuité du soutien de la ville.

Mme PICOUX  (Inter Alsace)  présente la plaquette au maire Denis RIESEMANN

 Charles Wilhelm, conseiller général du Haut-Rhin, a son tour a félicité les sportifs méritants, et annoncé la bonne nouvelle pour l'ASCA : la subvention du conseil général du Haut-Rhin sera doublée et passera de 70.000 à 150.000 F. Il a souhaité une nouvelle bonne saison à l'ASCA hand, et beaucoup de réussite.

Gilbert GRUNENWALD (Staffelfelden) remettant une plaquette au capitaine Grégor MAKIJONKO

Le conseiller général Charles WILHELM

 Après Jacques Hardy, c'est le président Patrice Costa qui avec tous ses talents d'orateur a clôt les discours, en mettant l'accent sur le public qui toute l'année à soutenu son équipe, mais aussi la préparation de la nouvelle saison avec optimisme et appel au soutien du club pour ce nouveau parcours de la nouvelle saison en D2.

Patrice COSTA, président de l'ASCA Handball

Jacques HARDY président général de l'ASCA

La réunion s'est achevée autour du verre de l'amitié.

Jean-Paul BILLIG entraîneur de l'année

HANDBALL USJSF-Alsace : Engel, Schotter et Billig lauréats

Les journalistes de sports d'Alsace (USJSF), spécialistes du handball, ont désigné, selon la tradition, les classements des meilleurs joueurs alsaciens de la saison 2000-2001. Voici les résultats :

MASCULINS

Division 1 : Le SC Sélestat étant le seul représentant alsacien au plus haut niveau hiérarchique français, le choix des journalistes s'est porté sur un seul lauréat : Olivier Engel. Il a été tout au long de la saison le joueur le plus régulier, le plus constant dans l'effort et le plus méritant du SCS.
Nationale 1 : 1. Radek Motlik (ASCA) ; 2. Gilles Arnold (ASL La Robertsau) ; 3. Tomas Bokr (ASCA).
Nationale 2 : 1. David Lehmann (ASPTTM/Rixheim) ; 2. William Winterberg (SC Sélestat II) ; 3. Martin Mori (Colmar HC). Ont été cités : Vincent Haas (SP Neuhof) ; Gabor Kolonics (FCM) ; Sébastien Carozza (HBC La Famille).
Nationale 3 : 1. Yazid Inbach (US Altkirch) ; 2. Patrick Carl (SoBoGueb) ; 3. Mathieu Denni (Plobsheim OC). Ont été cités : Kamel Dridi (HCL Truchtersheim) ; Sébastien Reith (CS Reichstett) ; Fabrice Besson (Schiltigheim) ; Denis Battmann (RC Cernay/Wattwiller) ; Olivier Fenus (HA Illkirch-Graffenstaden).
Espoir de l'année : Sassi Boultif (SC Sélestat II).

FÉMININES

Nationale 1 : 1. Isabelle Schotter (ASPTT Strasbourg) ; 2. Ivana Michalikova (HBC Kingersheim) ; 3. Giovana Rondinelli (ASPTT Strasbourg).
Nationale 2 : 1. Emmanuelle Michel (Achenheim) ; 2. Marie Ritleng (Dettwiller/Hochfelden) ; 3. Dallila Bouassaba (ASPTT Colmar).
Espoir de l'année : Diane Kleiber (Dettwiller/Hochfelden).

ENTRAÎNEUR DE L'ANNÉE Jean-Paul Billig (ASCA WITTELSHEIM)

LE PALMARÈS

1983 : Jean-Paul Majchrzyk (FCM) et Isabelle Masson (ASPTTS).
1984 : Philippe Staub (US Altkirch) et Patricia Hirselberger (ASPTTM).
1985 : Jean-Michel Bertrand (FCM) et Martine Huchet (Truchtersheim).
1986 : Christian Kieffer (Robertsau) et Valérie Masson (Achenheim).
1987 : Philippe Schaaf (Racing) et Catherine Reuter (ASPTTS).
1988 : Marc Wiltberger (Racing) et Isabelle Gubiani (ASPTTS).
1989 : Marc Wiltberger (Racing) et Catherine Reuter (ASPTTS).
1990 : Bertrand Hoffer (Sélestat) et Marceline Baena (ASPTTS).
1991 : Vincent Bleger (Racing) et Marie-Christine Colignon (ASPTTS).
1992 : Jean-Michel Bertrand (Sélestat) et Catherine Reuter (ASPTTS).
1993 : Jean-François Schwartz (Sélestat) et Nadine Kobi (ASPTTS).
1994 : Yohann Lhou-Moha (Racing) et Nadine Kobi (ASPTTS).
Non attribué de 1995 à 1998.
1999 : Thierry Omeyer (SC Sélestat) et Sophie Herbrecht (HBC Kingersheim).
2000 : Thierry Omeyer (SC Sélestat) et Sophie Lefrançois (ASPTTS).

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