Nom : MOTLIK
Prénom : Radek

Poste : gardien
Numéro : 1

Date de naissance : 24 - 10 - 1970
Taille : 190 cm
Poids : 90 kg
Situation familiale : marié, une fille

Situation professionnelle : handballeur
J'aime :
Je n'aime pas :
Mes joueurs favoris :
Mon passé de handballeur : Pilzen, Dukla PRAGUE (Tchéquie), Bayreuth (Allemagne), 12 sélections en équipe nationale tchèque
A l'ASCA depuis : septembre 2000
Autres sports pratiqués : tennis, foot

Hobbies : tous les sports

Radek  MOTLIK

Radek

Les deux objets fétiches de Radek Motlik pour le moment : la balle et le dictionnaire franco-tchèque.

Darek Szuster

Quand il est arrivé ici, au cours de l'été 2000, Radek Motlik ne parlait pas un traître mot de français. Depuis, il a effectué des progrès notables, même s'il emmène souvent son dictionnaire français-tchèque, tchèque-français avec lui. « J'ai pris des cours pendant trois mois avec Jiri Piroch, précise le jeune homme avec cet accent inimitable des gens de l'Est, et maintenant, je parle un peu le français, juste un peu. » Suffisamment en tout cas pour se faire comprendre et expliquer comment il a atterri à l'ASCA Wittelsheim, qui recherchait un nouveau gardien après la défection du Russe Igor Tchoumak, qui évolue désormais au SC Sélestat : « Un jour, Thomas Bokr m'a téléphoné et m'a dit que son club cherchait quelqu'un. Comme je voulais venir en France, je n'ai pas hésité. » Le joueur, qui avait déjà fait ses preuves à Kouopetrol puis au Dukla Prague, évoluait alors à Bayreuth, petit club allemand, au sein duquel il n'était plus très à l'aise. « Le niveau n'était pas très élevé et j'avais des problèmes d'argent, explique-t-il. Et puis j'étais obligé de faire des aller et retour de 100, 150 kilomètres, parce que ma famille était restée en République tchèque, trois à quatre fois par semaine pour les entraînements, sans compter les matches. Alors c'était un peu difficile à gérer. »

« Une bonne bande »

Lui qui a porté les couleurs de la sélection nationale tchèque à douze reprises, dans le cadre de matches amicaux, ne tenait pas particulièrement à retourner dans son pays d'origine. Histoire de « voir un peu autre chose », il a donc tenté sa chance en Alsace, où il n'a pas rencontré le moindre problème d'intégration, d'autant qu'il y a retrouvé deux compatriotes, Thomas Bokr et Jiri Piroch. « Nous formons une bonne bande, souligne-t-il d'ailleurs en souriant lorsqu'il évoque son équipe, qu'il juge « d'un bon niveau ». « Mais je ne croyais pas que nous allions réussir à monter puisque le groupe avait terminé à la huitième place seulement la saison précédente », remarque l'Alsacien d'adoption, qui pensait plutôt se classer en « troisième position ». Il reste cependant optimiste pour cette nouvelle aventure en D2, malgré la défaite qui a sanctionné le premier match de l'ASCA Wittelsheim à ce niveau, le week-end passé à Ajaccio (24-18). « Nous avons bien joué en première période, mais ensuite nous avons perdu trop de balles et nous avons raté six penalties. Et Ajaccio, qui possède une bonne attaque et une bonne défense, en a profité. C'est dommage, parce que nous aurions pu gagner », commente le gardien, qui a par ailleurs été gêné par la chaleur. « Il faisait vraiment très chaud ! »

« Un peu énervé »

Pour la première rencontre à domicile, ce samedi (20 h 30) face à Billère, formation a priori relativement modeste puisqu'elle a dû se contenter de la douzième place la saison passée et qu'elle vise simplement le maintien, Radek Motlik ne se met pas de pression inutile sur les épaules. « Je ne connais pas cette équipe, résume-t-il, je sais simplement qu'elle a fini 12e. Sinon, c'est peut-être un peu plus difficile de jouer à domicile, devant les supporters, mais ça ne me dérange pas trop finalement. » Le gardien, qui partage les buts haut-rhinois avec Jérôme Piotrowski, reconnaît qu'il est parfois « un peu énervé » sur le terrain. « Mais c'est parce que je veux gagner tous les matches ! Et puis les arbitres, ici, ont un peu tendance à siffler trop souvent et ça, ça m'énerve. » En attendant le rendez-vous de ce week-end, le jeune homme s'occupe de ses deux Iva, sa femme et sa fille, qui ont le même prénom, se promène dans les environs, fait « un peu de musculation mais pas de footing » parce qu'il « déteste le footing », et suit l'actualité sportive, notamment le football et le hockey : un mode de vie qui lui convient tout à fait. « Je suis bien ici, mais je ne compte pas y rester toute ma vie, remarque-t-il toutefois. Plus tard, j'aimerais bien retourner en République tchèque, parce que toute ma famille est là-bas. »

Sandrine Pays 
L'Alsace

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